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Houppelande masculine
La houppelande est un surcot qui se porte durant la 2e moitié du 14e siècle jusqu'au début du 15e siècle.
Elles sont particulièrement à la mode entre 1390 et 1410.

La forme des manches évoluent, on en trouve des large droites qu'on peut replier sur le bras pour montrer la doublure et les manches du pourpoint.
Les plus emblématiques sont les manches qui s'évasent en une très large ouverture, d'autre peuvent se resserrer d'un seul coup sur le poignet.
La longueur est variable, on en trouve avec des ouvertures au col, sur toutes la longueur ou bien sans ouvertures.
Le col de la houppelande change beaucoup, de inexistant à démesuré. Au sommet de la mode il est extrêmement long jusqu'à touché le menton, voir les oreilles.
Elles peuvent être décorées d'appliques en laiton, et emblèmes.

Sources :
- Tacuinum sanitatis - Cod.Vindob. S. n.2644,folio 67r. (1390)
- La Houppelande de Jean de Görlitz

Options possibles :
- longueur, col, ouverture, manches variables
- matières : laine, soie, velours
- doublure : soie, fourrure, lin, blanchet
- coutures apparentes faites main

Prix : à partir de 295€ (pour longueur courte, sous fesses)
Robe masculine noble - 15e siècle
Vêtement typique de la 2eme moitié du 15e siècle.
Cette robe masculine ressemble dans sa structure à un manteau.
Elle s'ouvre par devant grâce à des petits crochets dissimulés côté doublure.
Les manches sont amples et bouffantes à l'épaule pour revêtir un pourpoint à maheutres en dessous. Elles sont parfois pertuisées (fendues) pour laisser passer les bras au travers.
La robe peut avoir plusieurs longueurs différentes : chevilles (longue), genoux (bâtarde), ou longueur fesses (courte) et peut être fendue sur les côtés.

Sources :
Portraits de Rogier Van der Weyden
Regnault de Montauban, tome 3, Ms-5074 (1451-1500)

Options possibles :
- Tissu extérieur : Laine, brocart, velours
- doublure : fourrure, soie, blanchet, lin
- Type de fourrure : Fausse, vraie recyclée, vraie neuve (fournisseur français en règle)
- Avec plis préformés aux épaules ou sans

Prix : à partir de 410€
Surcot noble - 13e siècle
Surcot à manches mi-longues laissant apparaître les manches boutonnées de la cotte en dessous.
Pour un statut noble il sera long et pourra s'arrêter au dessus de la cotte pour la laisser voir.
Il possède une fente centrale devant et dos et un col boutonné.
Peut être doublé de fourrure, ou de soie.
Ce surcot est aussi présent chez les femmes mais plus long et non fendu.

Sources :
Rothschild Canticles, Yale University, Ms 404, ff. 24v-25
Tuniques de St François d'Assise
Frédéric II , traité de fauconnerie,Ms 12400 f. 116r

Options possibles :
- Avec ou sans doublure (moins historique)
- Choix doublure : soie, fourrure, lin, blanchet
- Coutures apparentes faites à la main
Chape
La chape, parfois appelée "garde corps" est un vêtement mixte du 13e et début 14e siècle. Elle se porte en dernière couche, par dessus une cotte.
Il existe plusieurs types de chapes, notamment des chapes liturgiques, mais ici il s'agit de la chape laïque, appelée "chape à pluie" dans les textes médiévaux.
On la trouve représentée dans tous les milieux sociaux, plus souvent portées par les hommes que les femmes.
Les manches peuvent avoir plusieurs formes :
- manches longues droites et larges
- manches à "tuyau d'orgue", faisant référence à une multitude de plis à la base de la manche (plus il y a de plis, plus le statut est riche)
- manches courtes s'arrêtant vers le coude, très évasées
De nombreuses manches possèdent une ouverture, soit par une fente pratiquée sur son long, soit par une ouverture laissée au niveau de l'aisselle.
Les chapes peuvent être plus ou moins longues (du genou jusqu'aux chevilles), et fendues à l'avant ou l'arrière pour la monte à cheval.

Sources :
- Psalter, imperfect, Pays Bas, 2e quart du XIIIe siècle
- La Somme le Roi, f. 136v (1295)

Options possibles :
- Coutures apparentes faites main
- Avec ou sans doublure
- Différente types de manches
- Matière de la doublure : lin, fourrure, soie
- Avec ou sans capuche

Prix : à partir de 230 €
Coule
La coule ou "coulle" est similaire à la chape, il s'agit d'un vêtement porté par les moines.
La laine de couleur naturelle sera favorisée car moins onéreuse.
Elle possède une capuche et de larges manches le plus souvent, on peut trouver des représentations précoces à manches courtes, fendues sur les côtés, ou avec différentes longueurs.
Sur certaines sources tardives, il semble qu'on lui préfère un chaperon à la place d'une capuche.

Sources :
- Investiture of a Benedictine Monk, from 'De Universo' by Rabanus Maurus (c.780-856)
- Règles de Saint Benoît
- Notker le Bègue, Atelier de Saint-Gall, miniature du 10e siècle
- St. Benedict delivering his Rule to St. Maurus, Monastery of St. Gilles, 1129

Prix à partir de 216€


Surcot à coudières mi-14e siecle
Un surcot à coudières (ou helles), est un vêtement que l'on porte par dessus une cotte entre 1340 et 1360.
On emploie parfois le terme cotte-hardie pour nommer ce surcot.
Il possède une ouverture centrale par boutons, plusieurs godets sous la ceinture pour donner de l'ampleur, et des manches courtes se prolongeant en une bande de tissu qu'on nomme coudière ou helles.

Options possibles :
- coutures apparentes faites main
- avec ou sans doublure (obligatoire pour les coudières)
- uni ou bicolore
- boutons tissu ou métal

Sources :
Les voeux du paon, MS G.24 fol. 56r (1350)
Dalle funéraire de Friedrich von Hohenlohe (1354)
Bodley 264 Romance of Alexander fol.143v (1338-1344)

Prix : à partir de 310€